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[Web Creator] [LMSOFT]
© www.patxi-garat.com
Le collège ikastola Xalbador, à Cambo, où Patxi a fait ses études.
« Le bertsu, un sport cérébral du Pays Basque »

Le collège ikastola où Patxi a fait ses études porte le nom d’un bertsulari célèbre : Xalbador. Le bertsu est une discipline que Patxi connaît bien.

« La musique basque a bercé mon enfance et mon adolescence. Elle était présente tout le temps, les bertsulari aussi. Le bertsu, c’est une sorte de chanson, d’improvisation basque. Il y a des concours, c’est vraiment un sport national au Pays Basque.
Les bertsulari reçoivent un thème sur lequel ils doivent inventer des chansons, comme ça, dans l’instant. Ils doivent improviser en racontant une histoire sur des rythmes précis, sur une musique précise, sur des vers aux pieds précis. C’est vraiment une chose que j’admire ! J’ai quelques copains qui sont bertsulari, et c’est impressionnant. C’est un sport intellectuel. Il faut faire preuve de pertinence , d’humour, d’émotion, c’est quelque chose de très beau. Moi, je ne suis pas très doué pour ça, mon style est meilleur quand j’écris des chansons en français. »
En 2007, l’ikastola de Sare a fêté son 30e anniversaire. Pour l'occasion, Kattin Bergara, la présidente de l’ikastola, a été interviewée par Radio Kultura. La radio a mis cette séquence en podcast, en basque et en français, sous le titre : « C’est l’école où Patxi a appris ! (mais pas à chanter !) ».
Mme Bergara y parle de Patxi, avant d’expliquer la philosophie de l'ikastola, son financement et son fonctionnement.
 [L'ECOLE IKASTOLA DE PATXI]
« Une double culture, c’est enrichissant »

« C’est assez particulier d’être Basque. On est dans une région qui appartient à deux pays. On est entre la France et l’Espagne. Moi, je parle le basque, j’ai d’abord appris à parler en basque et je n’ai appris à parler le français que bien plus tard.
On a une forte identité basque, et pourtant on se sent tout à fait français. Mais il y a comme une perdition quelque part. On ne sait plus trop où on se situe, si on existe. En même temps, c’est très intéressant d’avoir cette double culture. C’est enrichissant. Cela impose aussi, tout au moins pour ma part, le respect. On apprend le respect en vivant avec d’autres gens, et en apprenant deux langues en même temps. »
« J’ai appris à vivre en Basque. Mais j’ai aussi découvert la culture française, la littérature française et la musique française qui me plaisent beaucoup, qui m’ont bouleversé et qui m’ont donné envie de faire ce métier. »
« Les Basques ont une affinité avec les Bretons et les Corses : on est des petits pays dans un pays, comme la France est dans l’Europe, et l’Europe dans le Monde. Mais si je peux comprendre le désir d’autonomie, d’avoir plus de responsabilités à la façon d’un Etat fédéral comme en Allemagne ou en Espagne, ce désir ne justifie aucune violence. »
« Au Pays Basque, on respecte vraiment la nature »

Pour la plupart de ceux qui l’interviewent, le fait que Patxi est Basque n’est qu’un détail anecdotique. Mais à ceux qui s’intéressent réellement à sa culture, Patxi parle avec sincérité de son attachement à ses racines, de sa nostalgie qui lui a inspiré sa chanson Hegalekin, de ce qui fait la particularité de sa terre basque. Et ce qu’il dit ne manque pas d’intérêt.
« Le Pays Basque se situe entre la montagne et la mer, et la nature est très présente. On vit avec la nature, on la défend, on la protège et on la respecte vraiment. Il y a trois choses qui comptent au Pays Basque : la nature, la famille et la culture. »
« On naît Basque et on meurt Basque. C’est ainsi. J’ai besoin de me ressourcer régulièrement en terre basque, c’est essentiel pour mon équilibre. Mes racines, mes repères sont là. Ma sensibilité s’imprègne de celle de ce pays, de ses forces et de ses contradictions. Savoir d’où l’on vient aide à aller de l’avant. A poursuivre sa voie. »
« Ce qui me manque quand je suis loin du Pays Basque ? Tout : les parfums, l’océan, la montagne, la nature, mes amis, ma famille, ma maison… »
« La nostalgie des gens, du temps, du Pays Basque, elle est toujours en moi. Quand j’y retourne, c’est toujours un vrai bonheur. Toute cette nostalgie que j’ai emmagasinée, tout explose, et c’est extraordinaire ! »
  
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 [PAYS BASQUE]
Une partie du port de pêche de Saint-Jean-de-Luz,
 avec Ciboure à l'arrière-plan. (Photo JL)
Une  vue partielle de la superbe baie de Saint-Jean-de-Luz, dominée par les sommets pyrénéens. (Photo JL)
Ci-dessus : le « seuil de sauvegarde » de Saint-Jean-de-Luz protège les belles maisons du bord de mer. (Photo JL)
Envie d'en savoir (et d'en voir) plus sur Saint-Jean-de-Luz ?
 [SAINT-JEAN-DE-LUZ]
Patxi a fait ses études dans la filière ikastola, l’enseignement en langue basque. La maternelle à Sare, puis l’école primaire à Saint-Jean-de-Luz parce que l’école de Sare a été fermée pendant 10 ans. Ensuite, le collège Xalbador à Cambo, toujours en basque, avant de poursuivre ses études en français dans un lycée de Saint-Jean-de-Luz.
On comprend pourquoi Patxi, s’il reste officiellement un Saratar (habitant de Sare), se sent tout autant citoyen de Saint-Jean-de-Luz, où il est né, où il a été à l’école, où il exerçait l’été des jobs d’étudiant, et où il a plein d’amis.
« Euskal Seme »

Euskal seme, ça veut dire littéralement « fils basque », au sens de « l’enfant du pays ». C’est par ces mots que Patxi désigne, dans sa chanson On peut toujours rêver, les euskaldun. Ceux qui, comme lui, ont été éduqués dans la culture basque et parlent l’euskara. Autrement dit, les « vrais » Basques, comme le sont tous les membres de sa famille.
Basques de France (là-bas, on dit « Basques du Nord » en se référant aux Pyrénées) du côté de son père. Basques d’Espagne du côté de sa mère.
Dans sa chanson Le début du siècle, Patxi fait d’ailleurs allusion à son grand-père anti-franquiste, obligé pour « sauver sa peau » de tout quitter et de passer en France, où il s’est installé à deux pas de la frontière.

Comme ses parents, sa sœur (de deux ans son aînée) et toute sa famille, Patxi parle donc le basque. C'est sa véritable langue maternelle, la seule qu'il parlait durant les premières années de sa vie. Par la suite, il a appris le français et l'espagnol : il est trilingue.
 [SARE, LE VILLAGE DE PATXI]
Sare (Sara en basque) est une bourgade très étendue, aux nombreux quartiers isolés, aux belles maisons basques typiques dont la plupart datent du XVIe et du XVIIe siècle.
Le village compte 30 kilomètres de frontière en commun avec la Navarre d’Espagne. Avant l’entrée de cette dernière dans l’Union européenne, on appelait d’ailleurs Sare « la capitale des contrebandiers »

Sare, qui figure parmi les 125 plus beaux villages de France, est niché au coeur d’un cercle de montagnes parmi lesquelles la Rhune, la montagne mythique des Basques.
Du col Saint-Ignace, un petit train touristique ancien, en bois, permet de gagner en une demi-heure le sommet de la Rhune (900 mètres) où l’on peut admirer les vestiges de dolmens et de cromlechs, et d’où l’on découvre une superbe vue panoramique sur toute la région.

Fin 2006, la télévision basque EITB a interviewé Patxi (en basque) dans différents endroits de Sare, ce qui permet de découvrir quelques belles images du village de Patxi.

  
Réputé pour ses belles maisons basques, le quartier Ihalar de Sare est l'un des plus anciens du village de Patxi. (Photo JL)
Une partie du panorama qu'on découvre depuis la maison de Patxi. (Photo JL)
Pays Basque

C’est tout au bout du Sud-Ouest, là où les Pyrénées se fondent dans l'océan, que Patxi Garat est né par un beau jour d’été, le 20 août 1981. Au Pays Basque, à deux pas de la frontière avec l’Espagne. Si vous n’avez jamais entendu prononcer son nom – ce qui nous étonnerait fort – sachez que Patxi se dit « Patchi » et qu’il faut prononcer le « t » final de Garat.
 
« Au Pays Basque, on a les pieds dans la mer et la tête dans la montagne », aime à dire Patxi. Et il sait de quoi il parle. Il est né au bord de la mer, à Saint-Jean-de-Luz. Mais c’est à Sare, à une dizaine de kilomètres de là, qu’il a grandi. En pleine nature, dans une jolie maison perchée sur les hauteurs qui dominent le village, à 500 mètres d’altitude. De là-haut, on découvre un magnifique panorama sur Sare et les villages voisins, sur les collines et les montagnes qui les entourent. Et on peut même apercevoir la mer à l'horizon. Un endroit privilégié, hors du temps, où Patxi aime venir se ressourcer et qui l’a souvent inspiré.
« La vue sur la montagne basque depuis la maison de mes parents, c’est un spot unique ! Mon paradis à moi. »
Une rue du centre de Sare, avec la Rhune à l'horizon. (Photo JL)
[SES TENDRES ANNEES]
[LE PARCOURS DE PATXI]                                                                                                                  par Jacquine
Patxi, c’est un auteur-compositeur de talent et un formidable artiste de scène, qu’il faut absolument avoir vu en concert avant de le juger. Patxi, c’est une sensibilité à fleur de peau, une sincérité totale, une générosité sans limites envers son public. Patxi, c’est une belle voix, voilée et expressive, qui vous fait vibrer sur toute la gamme des émotions. Patxi sur scène, c’est un tourbillon d’énergie qui vous emmène en voyage, qui vous emporte dans l'univers de ses petites histoires... Mais comment en est-il arrivé là ?

Ce parcours que nous vous invitons à suivre est très différent d'une biographie au sens strict. C'est plutôt un recueil multimédia d'infos, d'anecdotes, de témoignages. Le tout assorti de commentaires et de flash-back. Et ponctué de petites phrases de Patxi glanées au fil de ses interviews ou de nos conversations avec lui.
D'une étape à l'autre, vous apprendrez que la vocation artistique de Patxi est ancrée en lui depuis toujours, vous saurez pourquoi il a fait la Star Academy. Et surtout, vous verrez se dessiner en filigrane la véritable personnalité de Patxi, bien plus complexe et attachante que ne l'est son image médiatique.
Envie d’en savoir plus ? Suivez le guide. Parcourons ensemble le chemin de vie de Patxi Garat.
Il commence entre France et Espagne, entre mer et montagne, dans un merveilleux petit pays...
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[PATXI]
Le parcours de Patxi
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