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[Web Creator] [LMSOFT]
© www.patxi-garat.com
« Je m’habitue assez vite à toutes les formes de vie que je mène. Quand je suis en studio, je m’habitue vite à me lever tôt, à passer la journée dans le noir et à ressortir très tard le soir. Et quand je suis sur la route, je m’habitue aussi à voyager dans le camion, dans le train. Puis, quand je me retrouve chez moi, je me réhabitue à me lever quand je veux, à prendre ma guitare à l’heure que je veux… »

« Je lis beaucoup, je vais beaucoup au cinéma, je vais voir des expos, et le sport m’intéresse aussi beaucoup. »

 « J’achète énormément de disques, de tout : pop, folk, jazz… Tout ce que j’écoute, tout ce que je lis m’inspire. La littérature m’inspire énormément, et aussi les gens que je croise dans la rue. »

« J’ai appris à aimer les livres au cours d’espagnol. J’avais une prof d’espagnol qui était formidable, elle nous donnait l’envie de découvrir les mots, les œuvres, d’essayer de comprendre ce que les mots disaient, mais surtout ce que les mots cachaient. Le secret des mots, en quelque sorte. Elle nous aidait à aiguiser notre analyse et à avoir un esprit critique sur ce qu’on lisait. »
« En amour, je pense que ça vaut la peine de souffrir beaucoup pour quelques instants de grâce. Certains ne croient plus du tout à l’amour, moi oui. Et je veux bien souffrir pour être heureux.
Dans ce domaine-là, j’essaie de me préserver et de faire attention de ne pas me tromper. Ne pas m’engager dans quelque chose qui ne me conviendrait pas. Pour l’instant, je vis ma petite vie, je ne m’attends à rien et, du coup, le jour où ça arrivera, ce sera encore plus fort. Je crois très fort à ça. »

« Si j’ai un défaut ? Je suis curieux. Mais dans le bon sens du terme : je m’intéresse beaucoup aux gens et aux choses, à la culture et à la littérature, et je pose plein de questions. Parfois trop… »

« Ce qui me met vraiment en colère ? Je ne supporte pas qu’on parle mal aux gens, en général. Ça peut être n’importe où : si des gens parlent mal à quelqu’un, moi je vais intervenir. C’est pas possible, c’est un truc qui me met hors de moi. »
  
Qui est Patxi ?

« Je suis plutôt timide, discret et réservé. Sensible aussi.  C’est pour ça que j’écris des chansons. »

« Je prends le temps pour essayer de trouver mon chemin. »

« Si je suis fataliste ou réaliste ? Les deux. Fataliste, réaliste, mais quand même tourné vers l’avenir, avec toujours l’envie de mieux faire et d’avancer. Désabusé, un peu perdu, et puis triste aussi quelquefois. Ce sont des choses que chacun peut ressentir, et je les puise en moi et chez les autres, et j’essaie de les raconter. La fragilité est, je crois, la caractéristique de tous les artistes. C’est grâce à ça qu’on peut percevoir les choses différemment peut-être, et les raconter. »

« Je pleure très rarement, mais je suis très souvent ému. Je suis touché par les gens, leurs histoires, leur vie, leur visage, leur regard. Il y a plein de choses qui me touchent. »
Artiste

« Si être artiste, c’est se mettre à nu ? Complètement. Mise à nu quand on écrit les chansons, quand on les chante. C’est aussi s’investir dans la réalisation de l’album.
Moi qui écris mes chansons, j’ai voulu m’investir à tous les niveaux. Des premières notes de guitare jusqu’à la pochette, jusqu’au clip. C’est important d’aller jusqu’au bout de ce qu’on a en tête, et d’essayer de le défendre jusqu’au bout. »

« Pourquoi je chante ? C’est une évidence. Je le ressens comme ça. Avant de chanter, j’écris d’abord. Vraiment, c’est l’écriture qui me plaît. Ensuite, c’est une vraie passion, une vraie force qui m’anime. »

 « Je pense que je chante mieux mes textes que les textes des autres. Puis, j’ai vraiment envie de chanter mes chansons parce que je les vis pleinement, et j’ai envie de raconter des histoires que j’ai imaginées, que j’ai inventées, ou que j’ai été puiser chez les autres. Je trouve ça intéressant. »

« Je fais un métier qui me plaît, que j’aime. Psychiquement, physiquement, ce n’est pas toujours évident, mais je ne peux pas me plaindre. Il faut juste que ça dure. J’espère pouvoir faire ça pendant trente ans au moins. »

 « Comment je me vois dans vingt ans ? Toujours chanteur, avec quelques albums derrière moi. J’espère avoir un peu plus d’assurance. Je doute de moi, de la scène, de tout. Mais c’est aussi une force, de douter. Cela permet d’avancer. »
Le trac

« La musique, ça veut dire liberté totale, plaisir aussi. Mais en même temps, c’est une lutte à chaque fois qu’il faut monter sur scène. Pour moi, c’est dramatique, le stress est tellement violent… A chaque fois, je me dis : mais pourquoi je fais ce métier ?
Alors, on parle de liberté, mais quand je suis dans les coulisses à me dire : c’est pas possible, je ne veux pas y aller, j’ai trop peur, je suis trop mal… c’est vraiment très dur. Et dès que je suis sur scène, au bout de cinq minutes, là, je retrouve la liberté, le plaisir, la joie. Et je comprends pourquoi j’ai toujours eu envie de faire ça. »

« Je commence à être habitué à faire des concerts mais, quoi qu’il arrive, je suis terrorisé à chaque fois. Et puis, quand je suis sur scène, je comprends pourquoi je fais ce métier. Et dès que je sors de scène, j’ai envie d’y retourner. »

« Quand on est sur scène, on ressent les vibrations, on ressent la force du public quand il ne fait qu’un. Il faut être sur scène pour se rendre compte de ce que c’est, de chanter devant des gens et de ressentir cette vague d’amour qu’on reçoit. Et simplement se dire qu’on est à notre place quand on est là sur scène. »
Les concerts

« A la sortie du premier album, j’étais assez rassuré, parce que les critiques, ça me touche vraiment, les bonnes comme les mauvaises. Et j’ai eu de la chance, parce que les critiques étaient plutôt bonnes. Après, il y a une relation avec le public qui s’est installée. Je suis à chaque fois très ému de monter sur scène et de rencontrer tous les gens qui ont acheté l’album et qui viennent me voir en concert. »

« La scène a une saveur particulière parce qu’il y a un vrai danger, une confrontation avec le public. Il faut être à la hauteur pour ne pas se planter. On n’a qu’une prise puisque c’est en direct. Et il y a beaucoup d’adrénaline et d’excitation. »

« Avant de monter sur scène, il y a une électricité qui se met en mouvement en nous et, avec le groupe, on se sent très excité, on a très envie de chanter et de découvrir les gens qui sont dans la salle.
Avec mes musiciens, on a parcouru les routes et on a fait vivre cet album, on l’a emmené un peu ailleurs. Il était folk, il est devenu un peu plus pop folk rock.
Il faut porter les chansons et puis, les chansons, au bout d’un moment, on a envie de les faire vivre autrement. On ajoute un nouvel instrument, on l’esssaie, c’est de l’expérimentation en direct lors des concerts. »

« Dès que j’écris une nouvelle chanson, j’ai tout de suite envie de la tester sur scène. J’aime bien arriver en répétition, juste avant le concert, et dire aux musiciens : allez, on va essayer une nouvelle chanson. Puis, on la joue juste dix minutes, et on se la fait le soir devant les gens, sans dire qu’on ne l’a pas du tout répétée. Et ça, c’est excitant, parce qu’on ne sait pas du tout vers quoi on va. Et ça change du quotidien, du track list habituel, et ça amène des nouveautés. »
Le regard de Patxi sur son métier… et sur lui

Pendant ses tournées et ses participations aux différents festivals, Patxi a répondu à de nombreuses interviews. Il y parle bien sûr de la scène, de ce qu’elle représente pour lui, de son trac. Il s’est aussi dévoilé davantage, en expliquant pourquoi il chante, la conception qu’il a de son métier artistique. Et il a aussi parlé de sa vie… et de lui. Quelques « morceaux choisis » extraits de ces interviews qui, rappelons-le, figurent toutes dans nos archives.
Dans le livre des Francos

A la mi-décembre 2008, sort en librairie un livre consacré aux 15 ans des Francofolies de Spa. Ecrit par l’attaché de presse des Francos, ce livre parle à trois reprises – et en termes flatteurs – de Patxi qui, on le sait, est très populaire en Belgique francophone.
On y voit même une photo de lui, pendant un concert à la terrasse d’un des « bars en folie’s ».
Patxi a invité le public marocain à danser sur ses chansons. (Photo Philippe)
Fête de la musique au Maroc

Le 20 juin 2009, dans le cadre de la Fête de la Musique, Patxi est invité par l’Institut français de Meknès (Maroc). Un concert très animé, très dansant même, qui permet à Patxi de renouer avec ses fans marocains. Et au cours duquel il teste deux nouvelles chansons : Soixante nuits, soixante jours et Chercher la vitesse (la chanson dont son ami écrivain Philippe Besson est l'auteur du texte). On découvre aussi Cha-que ville dans une nouvelle version.
  
Le 2 février 2008, Patxi est l'invité de Zap 8 sur Direct 8. Son ami Philippe Besson y est aussi. Il annoncent que l’écrivain a écrit le texte d’une chanson de Patxi (on apprendra plus tard qu’il s’agit de Chercher la vitesse).
Le 14 janvier 2008, Patxi est l’invité du TNT Show sur Direct 8. Il répond à une interview et chante plusieurs chansons en direct, en s’accompagnant seul à la guitare : Mordu, Un homme heureux (une reprise de William Sheller) et un extrait de Hegalekin.
[PATXI EN LIVE SUR DIRECT 8]
Le 11 janvier 2008, Patxi chante Mordu sur le prime de la Star Academy 7, sur TF1, accompagné par son groupe. Com- me c’est la règle dans cette émission, il s’agit d’un duo avec Jeremy, un candidat fort sypathique.
[PATXI EN LIVE SUR TF1]
Patxi revient à Spa pour un duo avec Sacha Toorop. (Photo Jean-Luc)
Patxi invité aux francofolies de Spa (Belgique)

Le 19 juillet 2008, Patxi revient, pour la troisième année consé- cutive, aux Francofolies de Spa. Cette fois, il est invité à participer à « La fête à Sacha Toorop » qui se déroule sur une des scènes du Village Francofou. Patxi chante deux chansons (dont A ma porte) en duo avec Sacha, le chanteur belge avec lequel il avait déjà chanté On peut toujours rêver dans l’émission « Hep taxi ! » de la RTBF. [Voir notre section « Vidéos de 2007 »]
Une fois de plus, il est évident que Patxi est devenu l’un des chouchous du public des Francos.
Le soir-même, Patxi participe en direct, aux côtés de Sacha, à l’émission télévisée « Le Journal des Francofolies » de la RTBF. Et celle-ci diffuse un extrait du concert : le duo avec Patxi.
  
Patxi chante au Pays Basque, l'émotion est palpable... (Photo Jean-Luc)
Patxi sur les scènes France Bleu

Le 6 juin 2008, Patxi est invité à la grande fête des 20 ans de la radio France Bleu Pays Basque. Il chante trois chansons sur la grande scène installée dans les arènes de Bayonne. Un mini-concert émouvant en terre basque, devant 8.000 personnes.

Patxi, qui a salué les spectateurs en basque, commence par une version particulièrement inspirée de Hegalekin. Puis, il annonce une nouvelle chanson : La vie normale et termine par Mordu. Une brève interview complète la prestation de Patxi, qui quitte la scène sous les ovations du public basque.



Le 20 juin 2008, Patxi participe à la scène France Bleu qui se tient dans les arènes de Nîmes, et y chante à nouveau trois chansons.
  
Patxi et Jean-Chri Urbain, une complicité
évidente... (Photo Jean-Luc)
Patxi en concert à Reims

Le 24 mai 2008, Patxi chante à Reims. Et le public a droit à un concert très spécial : Julien, le guitariste de Patxi, qui est participe à la tournée du Soldat rose, est remplacé par Jean-Christophe Urbain en personne ! Pour mémoire, ce dernier est le réalisateur du premier album de Patxi.
La complicité entre les deux artistes est évidente, et Patxi laisse volontiers Jean-Chri – qui est un excellent musicien – colorer les chansons à sa façon. Le résultat est surprenant et très séduisant.

Après le concert, Patxi vient retrouver les (nombreux) membres de notre site dans le petit bar à côté de la salle, dans une ambiance fort chaleureuse.
[Voir aussi « Scènes de 2008 » et « Collection privée »]
Patxi a délaissé un instant sa guitare pour l'harmonica. (Photo Jean-Luc)
Le 2 mai 2008, en direct de la tente VIP des Francomanias de Bulle (Suisse), Karine Vouillamoz et Gérard Suter de RSR (Radio Suisse Romande) interviewent Patxi dans « Radio Paradiso », quelques heures avant son concert. Il parle de son premier album, de ses influences, et dévoile ses projets pour le deuxième album.
Le 2 mai 2008, Thierry Savary et Amel de Radio Fribourg (Suisse) ont rencontré longuement Patxi en direct depuis le village VIP des Francomanias de Bulle (Suisse), quelques heures avant son concert. Loin des clichés habituels, une très belle interview qui aborde, avec humour et intelligence, les questions essentielles.
Patxi aux Francomanias de Bulle (Suisse)

Le 2 mai 2008, Patxi participe au festival Francomanias de Bulle. Toujours aussi disponible, il passe une partie de l’après-midi dans le village de toile en face de l’hôtel de ville, répondant avec gentillesse aux interviews des radios qui parrainent l’événement.

Le soir, il livre un excellent concert, très dynamique et plus rock que d’habitude, où il teste quelques nouvelles chansons. Dont l’excellente La vie normale qui séduit totalement le public suisse.
A la fin du concert, Patxi est d’ailleurs salué par une formidable ovation. A le voir ensuite bavarder gentiment avec ses admirateurs au cours d’une longue séance d’autographes, personne ne pourrait se douter qu’il souffre d’une forte angine, qu’il a de la fièvre et très mal à la gorge…

[Voir aussi nos sections « Scènes de 2008 » et « Collection privée »]
[TOURNEES, CONCERTS, FESTIVALS... (III)]
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