Ikurriña. Lors du premier concert de Patxi à Lille, une de nos amies du forum avait apporté un drapeau basque. Nous l'avons brandi pendant qu'il chantait Hegalekin. Cette initiative a beaucoup plu à Patxi. C'est pourquoi, par la suite, on pouvait toujours voir un ikurriña (et parfois plusieurs) aux concerts de Patxi !
Premier « décollage ». Le deuxième concert de Patxi avait lieu à Bruxelles, dans la Rotonde du Botanique. Une jolie petite salle qui, comme son nom l'indique, est toute ronde et surmontée d'un dôme. Là aussi, deux spectateurs particuliers pour encourager Patxi : Marc Thonon, le patron d'Atmosphériques, le label de Patxi, et Jean-Christophe Urbain, le réalisateur du premier album. Ils auront de bonnes raisons d'être fiers de leur poulain. S'il était un peu tendu la veille, à Lille, pour son premier concert, il en va tout autrement à Bruxelles. Il parle avec le public, il plaisante. Déborde d'énergie sur les chansons rythmées. Et quand il chante La marée humaine, Hegalekin et Mon vieil amour, Patxi, très inspiré, se lâche totalement. Sa voix si expressive fait déferler des vagues d'émotion sur le public belge, totalement sous le charme.
Plus tard, Patxi nous confiera : « Je ne sais pas ce qui s'est passé. Cette petite salle ronde où l'on se sent protégé, comme dans un cocon, le public chaleureux qui m'écoutait et me portait... Moi, dès la deuxième chanson, j'ai carrément décollé ! Je ne savais plus où j'étais, j'ai oublié de dire que mon album allait bientôt sortir, que j'allais revenir en Belgique, aux Francofolies... J'étais totalement dans mon truc. Même après être sorti de scène, il m'a encore fallu quelques minutes pour redescendre sur terre... »
Depuis, Patxi adore revenir chanter dans la salle de la Rotonde. Et nous, nous adorons « décoller » avec lui !