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[Web Creator] [LMSOFT]
© www.patxi-garat.com
[UNE VOIX « BIZARRE »]
Avant d’avoir envie de chanter ses chansons, Patxi a d’abord dû surmonter ses doutes à propos de sa voix.

« Quand j’étais petit, je n’avais pas confiance en ma voix. Mes camarades de classe la qualifiaient de “bizarre”. Alors forcément, quand on te dit ça, tu as du mal à l’assumer.
Par la suite, d’abord au théâtre puis après dans la chanson, on continuait de la qualifier de cette manière, mais en valorisant justement cette différence, au point d’en faire une qualité.
C’est devenu une vraie signature vocale. Ma voix est identifiable, c’est la raison pour laquelle maintenant on me reconnaît. Un défaut peut donc devenir un atout. »
Un bac scientifique

Patxi écrit ses chansons et les chante dans sa chambre. Seuls quelques amis intimes sont au courant.
« Je n’ai rien dit à mes parents de mes projets : ils les auraient trouvés déraisonnables. C’était plus simple de les mettre plus tard devant le fait accompli. Ils me prédestinaient plutôt à une carrière de médecin ou de pharmacien – à suivre leurs traces, en fait – mais ça ne m’intéressait pas trop. »

C’est ainsi que Patxi, qui était pourtant bien meilleur en français, en histoire et en philosophie qu’en physique ou en chimie, s’est retrouvé doté d’un bac scientifique. Pour faire plaisir à ses parents. « J'ai fait des études comme ils le souhaitaient, mais en me préparant à une carrière artistique, car j'ai toujours su que je ferais un jour de la scène. C’était une vraie passion ! »
Depuis longtemps attiré par l’écriture

« J’ai pris ma guitare et je me suis mis à écrire des chansons. Au départ, j’ai essayé d’écrire en basque, mais je me suis vite rendu compte que mon style était meilleur quand j’écrivais en français. »
Il faut souligner que Patxi est un lecteur assidu, passionné par la littérature française. Lui-même est depuis longtemps attiré par l’écriture.
« Le goût de l’écriture, le goût de la lecture et de la littérature, je les avais déjà en moi depuis de nombreuses années. J’ai toujours écrit des histoires. J’ai toujours eu un petit carnet sur lequel j’écrivais des petites histoires, depuis tout petit…
C’est comme ça que je vois la musique : raconter des histoires aux gens, faire passer des émotions. Emporter les spectateurs, les transporter dans un voyage.
Vers 17 ans, je me suis mis à écrire des chansons en m’inspirant de mon vécu. Ecrire, pour moi, c’est un peu comme une thérapie : ça permet d’exprimer ce que je ressens et de libérer toute la mélancolie, la tristesse que j’ai en moi… »

Les quais de Ciboure et son port que domine la silhouette imposante de la Rhune.

La Nivelle, dont l'embouchure s'ouvre dans la baie et mène au port, sépare Ciboure de
Saint-Jean-de-Luz.
(Photo JL)
Patxi a tenu à donner son tout premier concert, le 12 mars 2005, au club Léo Lagrange de Ciboure, là où il avait suivi les cours de guitare. Et il a chanté deux titres en duo avec son ancien professeur, Yannick Tellechea. (Photo Loperena)

Ensemble, ils ont chanté
Passer ma route, de Le Forestier




et Les passantes, de Brassens.
  
« Ce sera sur scène, avec une guitare ! »

« En écoutant Gainsbourg, j’ai été comme emporté par ses chansons, ça m’a transporté, et j’ai eu à mon tour envie d’écrire des chansons. »
Patxi avait une guitare car, tout jeune, il avait suivi des cours de guitare classique. Mais il n’avait pas du tout aimé ça. Cette fois, il s’inscrit au cours de guitare que donne Yannick Tellechea au club Léo Lagrange de Ciboure, juste à côté de Saint-Jean-de-Luz.
« J’ai appris à jouer des chansons de Francis Cabrel, de Maxime Le Forestier... Et là, j’ai vraiment commencé à aimer la guitare. J’ai eu envie de faire moi-même de la musique, de composer des chansons. Je me suis pris au jeu et j’ai adoré ça. »
« Depuis mon plus jeune âge, je voulais faire de la scène. J’avais d’abord pensé au théâtre, mais quand j’ai découvert la musique… Je me suis dit : voilà, ce sera la musique, et ce sera sur scène avec une guitare ! »
Dès l'adolescence, Patxi a fait du théâtre. Un peu pour guérir sa timidité, mais surtout par amour de la scène
 et pour le contact avec le public.
 Et il n'hésitait pas à se grimer, comme on peut le constater.
« Je me suis dit : c’est extraordinaire, la musique ! »
Le 29 novembre 2004, TF1 diffuse une interview de Patxi au studio Ferber,
 occupé à enregistrer la maquette de son premier album. Il porte une veste customisée à l'effigie de Gainsbourg
 par ses potes de My Jok.
Patxi commence par faire beaucoup de théâtre mais, vers l’âge de 16-17 ans, un déclic décisif se produit. « Je n’écoutais pas la même musique que les autres. Mes copains écoutaient du rock et du métal basques, et moi ça ne m’intéressait pas du tout. J’écoutais Brassens, Brel, Gainsbourg, Souchon et Maxime Le Forestier – la vraie chanson traditionnelle française. »

«  Le premier choc musical que j’ai ressenti, la première chan- son qui m’a interpelé, c’est Black trombone, de Gainsbourg.
J’ai vraiment ressenti quelque chose, je me suis dit : c’est extraordinaire, la musique ! Il y a dans la musique une force que j’ai envie d’approcher. »
« Cette chanson-là m’a vraiment bouleversé, elle a changé ma vie, je pense. Réellement.  Evidemment, la musique que je fais ne ressemble pas du tout à celle de Gainsbourg. Il n’y a aucune comparaison à faire, ni dans la façon d’écrire, ni dans la façon de chanter, rien du tout. Mais il y a quelque chose qui me bouleverse chez lui. Je l’ai beaucoup écouté, surtout ce qu’il faisait dans les années cinquante. Ses trois premiers albums sont ceux que j’apprécie le plus. »
« Gainsbourg était avant-gardiste, décalé et indépendant… on veut tous ça ! Il n’existe aucun groupe ou aucun chanteur français d’aujourd’hui qui n’ait pas été influencé par lui. »
Patxi était un enfant timide...
« Je voulais monter sur scène »

Lorsqu’il était enfant et adolescent, Patxi était un grand timide. Depuis, il a appris à surmonter ce handicap. Après ses concerts, chaque fois que c’est possible, il vient à la rencontre de ses admi- rateurs, signe des dizaines d’autographes, se laisse volontiers prendre en photo. Mais il reste un jeune homme discret et réservé. « Je ne communique pas facilement, je me protège beaucoup et je suis très pudique. Maintenant, c’est gérable mais, quand j’étais petit, j’étais d’une timidité carrément maladive, je tiens ça de famille… »
Paradoxalement, l’enfant timide, fasciné par les comédiens et humo- ristes qu’il voyait à la télé, rêvait déjà de monter sur scène.
« Depuis le tout début de ma vie, je savais que c’était par l’art que je devais m’exprimer. C’était une évidence. Quand j’étais petit, j’étais attiré par le métier de comédien. J’ai suivi des cours de théâtre, je voulais être sur scène, en rapport direct avec le public. »
« Au tout début, c’est vraiment ça que j’avais envie de faire : monter sur scène. Pour jouer la comédie, ou pour chanter, ou peu importe. Je voulais monter sur scène et raconter des histoires aux gens. Vivre de ça. C’est ce dont je rêvais. »
[UNE VOCATION ARTISTIQUE PRECOCE (I)]
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[PATXI]
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