[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[Web Creator] [LMSOFT]
© www.patxi-garat.com
Le premier concert de Patxi à Ciboure, au Pays Basque (photo Petra), marque aussi sa première rencontre avec des membres de notre forum, qui étaient venus nombreux pour l'écouter et découvrir ses chansons.
Nous vous racontons cette sympathique rencontre à travers de nombreux témoi- gnages et des images, dans notre section « Collection privée - Patxi et nous ».

Des vidéos de ce concert peuvent être visionnées dans notre section « Scènes de 2005 ».

Deux vidéos se trouvent aussi dans un autre chapitre de ce parcours, où nous vous parlons des deux duos de Patxi avec son professeur de guitare.
  
[SON PREMIER CONCERT]
« J’ai envie de chanter sur scène tous les jours »

Comme pour le concert-test du Boucanier, Julien accompagne Patxi à la guitare, lui sert de choriste et de partenaire dans ses petits sketches.
« Je m’entends bien avec Julien, mon guitariste, nous racontera Patxi le lendemain, au téléphone. Il y a une réelle complicité entre nous. Nos voix s’accordent bien quand on chante en duo. En plus, il est rigolo et, quand je plaisante, il sait toujours rebondir sur ce que je dis ou ce que je fais. Et puis, il apporte ses idées pour l’accompagnement musical, avec toujours le souci de mettre les chansons en avant. Ce qui est d’ailleurs aussi ma préoccupation première. »
À la fin du concert, Patxi invite Yannick Tellechea, son ancien professeur de guitare, à chanter deux chansons en duo avec lui : Passer ma route, de Maxime Le Forestier, et Les passantes de Georges Brassens.
Ce deuxième concert – « C’est le premier, pour moi », déclare Patxi au public – est une brillante réussite. Les spectateurs présents sont unanimes à apprécier les textes et les mélodies de Patxi, et surtout son talent de passeur d’émotions.
De son côté, Patxi nous a confié qu’il considérait ce concert comme la récompense de tous ses efforts. Et aussi comme un point de départ. « Ce concert m’a donné l’envie d’en faire plein d’autres. J’ai envie de chanter sur scène tous les jours ! »

  
 « Premier vrai concert » au Pays Basque !

Le 12 mars 2005 est une date qui restera sans nul doute gravée à jamais dans la mémoire et dans le cœur de Patxi. Ce soir-là, il s’apprête à donner son véritable premier concert. Et qui plus est, dans son cher Pays Basque, à Ciboure, près de Saint-Jean-de-Luz. Dans la petite salle du club Léo Lagrange, là où il avait suivi des cours de guitare quelques années plus tôt. Un concert gratuit, annoncé par sa toute première affiche !

Cette fois, l’émotion s’ajoute au trac, car Patxi va chanter devant son public et ses racines : sa famille au grand complet, de nombreux amis et connaissances. Pour lui, l’avis de ses proches est primordial, et il ne veut surtout pas les décevoir.

Des membres de notre forum assistent à l’événement. Ils sont venus de tout le Sud-Ouest, mais certains de plus loin – de Toulon, de Marseille, de Normandie – pour encourager Patxi et lui dire leur affection. Ils auront l’occasion de le rencontrer avant et après le concert. Et découvriront neuf chansons inédites de Patxi, ainsi que les versions remaniées de Mordu, À l’anglaise et Un mal de chien.
[Voir des échos, images et vidéos de ce concert dans notre section « Scènes de 2005 »]
Atmosphériques devient le label de Patxi

En février 2005, Marc Thonon signe Patxi pour son premier album sous le label Atmosphériques. À l’époque, en réponse à un mail de notre site, il nous écrit à propos de Patxi : « C’est un auteur-compositeur jeune, mais dont émanent un charisme et une sincérité qui m’ont beaucoup touché. Il est rare que quelqu’un de si jeune irradie autant… »

Et quand on lui demande pourquoi il a signé Patxi : « Tous les artistes du label Atmosphériques sont auteurs-compositeurs et pratiquent la scène. Et ce ne sont pas des artistes qui écrivent des chansons pour ne rien dire. Ils ont envie d’utiliser la chanson pour exprimer leur vision de la vie et de la société. J’ai signé Patxi parce qu’il correspondait parfaitement à ces critères. »
« Ce qui me sidère – parce que moi, je ne réagis pas ainsi – c’est cette manie de mettre les gens dans des cases, de dire de Patxi  “Il a fait la Star Ac, donc il fait de la variété”. Il y a des membres de mon équipe qui ont été choqués quand ils ont appris que j’avais signé Patxi. C’était avant de le rencontrer : il suffit de croiser Patxi cinq minutes pour savoir qu’il est vrai et totalement sincère.
Moi, ça fait vingt ans que je suis directeur artistique, mais des artistes aussi jeunes que lui et capables d’écrire un premier album comme le sien, je n’ai jamais vu ça en vingt ans de métier ! »
Première scène très réussie

JC raconte : « J'ai vu des gens qui n'écoutaient pas au départ… et puis, au bout de deux ou trois chansons, ils osaient un : "Remarque, il est pas mal, ce petit gars". Et à la fin du concert, ils applaudissaient en réclamant une autre chanson ! »

Le lendemain, Patxi nous raconte au téléphone cette première expérience, fou de joie qu'elle ait été une vraie réussite. Pendant un peu plus d'une heure, il a chanté onze titres. Et il a découvert, avec un mélange de bonheur et de soulagement, que ses chansons plaisaient aux spectateurs. « Tout en chantant, je regardais les gens, et je ne voyais que des visages souriants… »
Le public a bien réagi à ce que Patxi disait, il a chanté avec lui quand il le demandait. Et il l'a chaleureusement applaudi.
Patxi peut désormais préparer son album avec beaucoup plus de sérénité. Ce concert-test sur la péniche du Boucanier lui a apporté une expérience nouvelle. Il lui a surtout insufflé une bonne dose de confiance.
Répétition générale...

Parallèlement au travail sur l’album, Patxi se produit sur scène afin de compléter son expérience.
« Les concerts dans les petites salles sont une étape essentielle dans sa progression artistique, nous disait JC Le Guennan. Afin de pouvoir plus tard affronter des grandes salles, Patxi se doit de séduire un public qui ne lui est pas forcément acquis au départ, voire même qui est hostile face à un gars issu de la Star Ac. »
C’est ainsi que le soir du 2 février 2005, Patxi se rend à Poissy, au Boucanier, une péniche aménagée en restaurant et piano-bar. Ce tout premier concert n’a pas été annoncé : il a lieu le mercredi, le jour de « l’invité surprise ». Ce sera en quelque sorte une répétition générale pour ses futurs concerts.

Mais pour Patxi, le stress est énorme, car il s’apprête à affronter l’inconnu. Son expérience de la scène est celle des plateaux de télévision et des grandes salles remplies de fans gagnés d’avance. Là, il va chanter avec sa guitare devant un public restreint, qui se trouve à deux pas de lui et dont il peut voir les visages. Il va devoir capter l’attention des gens attablés devant un repas ou un verre. C’est aussi la toute première fois qu’il jouera en duo avec Julien, son guitariste. Enfin, il va chanter pour la première fois en public ses compositions personnelles, et il se demande anxieusement comment elles seront accueillies…
Nous aurons même le plaisir de voir à nouveau Patxi chanter à la télé. Cela se passe à Noël, dans la nuit du 24 au 25 décembre 2004. Patxi a accepté l'invita- tion de EITB, la télévision basque. Au cours de l'émission de gala Hator kantori hator (« Viens chanteur viens »), Patxi interprète un chant basque traditionnel, Gaztetasunak bait nerabila, en duo avec Ainhoa, une jeune Basque qui a participé à Operación Triumfo, la version espagnole de la Star Academy.
La vidéo de ce duo très réussi se retrouve rapidement sur notre site et récolte un vif succès.
Patxi nous prévient aussi, quelques minutes avant la diffusion d’un petit reportage qui lui est consacré dans le JT de 13 heures de Jean-Pierre Pernaut, le 29 novembre sur TF1. On y voit Patxi au studio Ferber, occupé à enregistrer la maquette de Mordu, et il répond à une petite interview.
A l’automne 2004, Patxi entre en contact personnellement avec notre site de l’époque. Et il nous prévient quand il passe dans les médias. C’est ainsi que nous serons nombreux à suivre son intervention sur Europe 2 quand Arthur tente de battre le record de l’émission la plus longue, le 27 novembre 2004.
Mais si Patxi a accepté son invitation à chanter A l’anglaise en live, c'est pour une noble cause...
Dans notre section « Grand cœur », on vous dit tout et on vous fait écouter ça !


  
[DE RETOUR DANS LES MEDIAS]
Passionné de musique, Marc Thonon a été journaliste musical avant de travailler pour Virgin, le premier label indépendant. En 1996, il crée le label Atmosphériques. « J’ai créé mon propre label parce que, dans les maisons de disques, on trouve essentiellement des gens très jeunes, de moins de 35 ans. Et moi, j’avais envie de rester directeur artistique le plus longtemps possible ! »
Pour Marc Thonon, être producteur de disques, c’est un métier d’artisan. Pour lui, le succès d’un artiste se bâtit dans une relation sur le long terme. C’est un véritable travail de fond.
Marc Thonon prend son temps pour choisir les artistes qu’il signe. Et il a du flair : c’est lui qui a découvert, entre autres, Louise Attaque, Abd al Malik et Charlie Winston. C’est avec lui que Louis Chédid a sorti son Soldat rose
Envie d’en savoir plus sur Marc Thonon et « les dix commandements d’Atmo » ?


  
[MARC THONON ET SON LABEL]
Collaborations artistiques avec Louis Chédid et Maxime Le Forestier

A l’automne 2004, en passant chez Atmosphériques, Patxi fait une autre rencontre : Louis Chédid, dont Atmosphériques est aussi le label. Marc Thonon se souvient : « L’année précédente, Louis Chédid hésitait à accepter l’invitation de la Star Academy. Mais il avait regardé l’émission et, comme moi, il avait craqué pour Patxi. »

Patxi raconte : « Louis, je l’ai croisé dans la maison de disques. J’aimais beaucoup ce qu’il faisait dans ses albums. J’ai eu la chance de pouvoir discuter longuement avec lui, de lui faire écouter les titres. Il m’a proposé de m’aider pour un de mes textes qui avait du mal à trouver une musique. »
Louis Chédid a écrit la mélodie de Je te hais.
Patxi raconte : « En dehors du fait d’avoir fait cette chanson avec moi, il m’a apporté des bases essentielles : la sérénité que j’ai vue en lui, le travail, la modestie et le sourire quand on chante. »
« Louis s’est comporté vraiment comme un papa, quelqu’un de très rassurant. Il m’a donné beaucoup de conseils. Il m’a aidé à m’affirmer, à grandir, à avancer et à prendre un peu confiance. »

Un autre grand de la chanson française s’intéresse à Patxi depuis sa sortie du fameux château : Maxime Le Forestier. Patxi l’a rencontré grâce à Marco Beacco, son professeur de chant à la Star Academy, qui est un grand ami de Maxime. « Maxime Le Forestier était là, lui aussi, tout au long de la conception de l’album. A chaque étape, je lui faisais écouter les chansons et il me donnait son avis, des conseils, à l’instar de Louis Chédid. Ils ont un peu la même vision de la chanson, ils sont installés depuis longtemps dans la chanson française. »

« Mes collaborations artistiques se sont faites d’une manière naturelle, au hasard de belles rencontres. Je suis assez timide, je n’irais pas demander aux gens… Si je fais de la musique, c’est aussi pour cette liberté-là, de faire des rencontres au hasard, de laisser le hasard agir. Et puis, j’ai encore la naïveté de croire que c’est comme ça que ça se passe, c’est-à-dire pour l’amour de la musique. J’ai envie de croire en ça. »
Rencontres avec Marc Thonon, le patron d'Atmosphériques

Patxi et Marc Thonon se rencontrent, commencent à discuter et à réfléchir sur un avenir commun.
« On avait des discussions de fond sur la musique », se souvient Marc Thonon, épaté par la culture musicale éclectique de Patxi.
« Je lui ai fait écouter mes compositions. On a commencé à réfléchir sur mes chansons, avec qui on pourrait les enregistrer, dit Patxi. Moi, dès avant la Star Ac, je voulais aller vers un style folk-pop. Je voulais faire un album acoustique avec des instruments comme le banjo et l’harmonica. Avec Marc, on s’est vu régulièrement pendant six mois, j’amenais à chaque fois de nouvelles chansons. J’ai commencé à écrire les chansons du premier album juste après la Star Ac, en fait. Je pense tout le temps à écrire des chansons, que je sois dans le métro, sur mon scooter, sous la douche ou dans mon lit. C’est une vraie passion. Une passion qui me prend tout mon temps. »
Des maquettes guitare/voix

Comme on a pu le lire dans Le Télégramme de Brest, pendant la tournée de la Star Academy, dès que Patxi disposait d'un peu de temps libre, il écrivait de nouvelles chansons.
En septembre, Patxi se remet au travail avec JC au studio Ferber. Celui-ci raconte : « Mon travail a consisté au départ à conseiller Patxi sur ses chansons, à enregistrer des maquettes guitare/voix afin de mieux se rendre compte du travail à effectuer pour les améliorer. Ou alors, tout simplement, les abandonner, au moins dans un premier temps, car ces choix se faisaient en prévision de l'album. »

« Nous avons commencé à réfléchir sur la possibilité de production du disque. Patxi était sous contrat avec le label Mercury (un label d'Universal), mais il aurait été difficile de travailler avec ce label car il a en charge un grand nombre d'artistes, dont la plupart des staracadémyciens. Or nous souhaitions un travail plus artisanal, ce qu'a respecté totalement le patron de Mercury. Ce dernier nous a certifié qu'il ne ferait pas obstacle si on trouvait, au sein d'Universal, un autre label qui accepterait de s'occuper de Patxi. J'ai immédiatement pensé à Marc Thonon, patron du label Atmosphériques, car sa vision du métier d'artiste est similaire à la mienne. »
A l'époque, Universal possède des parts dans le label Atmosphériques et assure la distribution de ses disques. Ce qui n'empêche pas l'indépendance totale du label : c'est Marc Thonon, et lui seul, qui choisit ses collaborateurs et les artistes qu'il signe.
  
[L'AVENTURE DU PREMIER ALBUM (II)]
Page 6 sur 13
[PATXI]
Le parcours de Patxi
patxi-garat.com
patxi-garat.com
La page où vous êtes en ce moment
Retour en haut de page