Collaborations artistiques avec Louis Chédid et Maxime Le Forestier
A l’automne 2004, en passant chez Atmosphériques, Patxi fait une autre rencontre : Louis Chédid, dont Atmosphériques est aussi le label. Marc Thonon se souvient : « L’année précédente, Louis Chédid hésitait à accepter l’invitation de la Star Academy. Mais il avait regardé l’émission et, comme moi, il avait craqué pour Patxi. »
Patxi raconte : « Louis, je l’ai croisé dans la maison de disques. J’aimais beaucoup ce qu’il faisait dans ses albums. J’ai eu la chance de pouvoir discuter longuement avec lui, de lui faire écouter les titres. Il m’a proposé de m’aider pour un de mes textes qui avait du mal à trouver une musique. »
Louis Chédid a écrit la mélodie de Je te hais.
Patxi raconte : « En dehors du fait d’avoir fait cette chanson avec moi, il m’a apporté des bases essentielles : la sérénité que j’ai vue en lui, le travail, la modestie et le sourire quand on chante. »
« Louis s’est comporté vraiment comme un papa, quelqu’un de très rassurant. Il m’a donné beaucoup de conseils. Il m’a aidé à m’affirmer, à grandir, à avancer et à prendre un peu confiance. »
Un autre grand de la chanson française s’intéresse à Patxi depuis sa sortie du fameux château : Maxime Le Forestier. Patxi l’a rencontré grâce à Marco Beacco, son professeur de chant à la Star Academy, qui est un grand ami de Maxime. « Maxime Le Forestier était là, lui aussi, tout au long de la conception de l’album. A chaque étape, je lui faisais écouter les chansons et il me donnait son avis, des conseils, à l’instar de Louis Chédid. Ils ont un peu la même vision de la chanson, ils sont installés depuis longtemps dans la chanson française. »
« Mes collaborations artistiques se sont faites d’une manière naturelle, au hasard de belles rencontres. Je suis assez timide, je n’irais pas demander aux gens… Si je fais de la musique, c’est aussi pour cette liberté-là, de faire des rencontres au hasard, de laisser le hasard agir. Et puis, j’ai encore la naïveté de croire que c’est comme ça que ça se passe, c’est-à-dire pour l’amour de la musique. J’ai envie de croire en ça. »